Quels sont les principales boucles dans le monde des télécommunications ?
Que sont les boucles dans l’univers des télécommunications ?
Les boucles sont constituées de tous les câbles aériens, des câbles souterrains et même de la paire de fils qui arrivent chez les abonnés à une ligne téléphonique ou ADSL.
La boucle locale est l’ensemble des équipements passifs de raccordements tels que les armoires, les boîtiers dans lesquels sont regroupés les câbles. La boucle locale se trouve entre la prise téléphonique de l’abonné et le central local. Le terminal peut être un poste téléphonique, un modem, ou le réseau complexe d’une grande entreprise. La boucle locale se termine au niveau du répartiteur, c’est-à-dire une armoire qui regroupe toutes les lignes des clients avant d’être envoyées vers le commutateur téléphonique. En général, les raccordements de ces clients sont une paire de fils de cuivre torsadée.
La boucle locale radio est la dernière partie qui relie le commutateur de l’opérateur des télécommunications avec l’utilisateur final. Elle est constituée d’ondes radio et non pas de fils de cuivre. C’est de cette façon qu’il est possible d’offrir une connexion sans fil aux clients dans l’ensemble du réseau.
Les boucles locales optiques rendent possible l’accès à Internet à très haut débit, c’est-à-dire à un débit supérieur ou égal à 100 Mbit/s. Elles se composent soit entièrement de fibres optiques (FTTH) ou d’une partie de fibres et de une autre de terminaisons avec un câble coaxial ( DOCSIS) ou encore avec des paires de cuivre (VDSL2 ou G.fast).
Les principales boucles dans les services des télécommunications.
Le réseau local en France appartient à l’historique France Telecom aujourd’hui nommé Orange, normalement aucun opérateur ne peut y accéder totalement pourtant cela permet à l’opérateur de pouvoir proposer aux clients des offres intéressantes. Ainsi sur le plan européen, il a été établi que France Telecom devait permettre aux opérateurs d’accéder à sa boucle, c’est ce qu’on appelle le dégroupage de la boucle locale.
Le dégroupage et l’ADSL
L’opérateur conçurent peut accéder aux paires de cuivre nues, il peut alors équiper ses propres appareils de transmission sur ces paires. L’opérateur installe l « équipement à l’extrémité de la boucle locale, afin de connecter ces lignes à son propre réseau. Le principe du dégroupage doit permettre une colocalisation du matériel des opérateurs concurrents dans les locaux de l’opérateur historique.
Il existe deux types de dégroupage :
Le dégroupage total : le client n’est plus relié au réseau de France Telecom mais à celui du nouvel opérateur qui a totalement accès au réseau.
Le dégroupage partiel : l’opérateur concurrent a partiellement accès à la bande de fréquence haute de la paire de fils de cuivre sur laquelle il peut proposer un service ADSL. La bande de fréquence basse est toujours gérée par France Telecom qui peut continuer à offrir un serice téléphonique aux clients.
L’ADSL est une technologie qui permet d’employer la paire de cuivre en même temps pour le téléphone et pour une connexion Internet haut débit.
Le dégroupage permet de proposer aux abonnés des offres diversifiées mais favorise également le déploiement du réseau. L’autonomie des opérateurs qui peuvent se relier au réseau d’Orange encourage le développement des nouvelles technologies en termes de télécommunication.
Évolution des boucles de télécommunication
La loi de modernisation de l’économie en France en août 2008 a établi que la dernière partie du réseau qui se trouve dans un immeuble ou un quartier devra pouvoir se constituer en un point de mutualisation. Ainsi l’opérateur qui a mis en place la fibre optique doit donner accès aux autres pour qu’ils puissent se raccorder. Les communes des zones très dense, définit par l’Arcep comme possédant 20 pôles urbains de 148 communes peuvent avoir un point de regroupement dans un immeuble de plus de 12 logements ou un immeuble dont les égouts sont accessibles.
Dans les zones peu dense le point de mutualisation va permettre de relier 1 000 logements tel que l’a relevé l’ARCEP dans son rapport en 2010. La mise au point de ces technologies est adaptée également aux grandes entreprises qui favorisent le déploiement du marché de la fibre optique car elles ont besoin d’un haut débit.